Tout près de Yuanyang, dans le sud du Yunnan, il a fallu plusieurs générations pour façonner ces rizières en terrasses qui offrent, au fil des saisons, des spectacles hauts en couleurs, riches de courbes sinueuses et autant de tableaux naturellement beaux et saisissants.

L'homme ici s'est improvisé "sculpteur de montagne" et a du faire preuve d'un grand génie pour élaborer de savants réseaux hydrauliques permettant d'irriguer toutes ces terrasses telles les gradins d'un théâtre géant naturel.
 
En cette fin d'octobre, on commence à mettre les rizières en eaux pour en faire les miroirs du ciel.
Ce matin là, la brume leur conférait en plus un air mystérieux.

En surplomb et au télé-objectif,  le spectacle est aussi étonnant



On peut admirer le formidable travail de ces terrasses construites comme des courbes de niveaux







Dans l'après-midi, le soleil contribue à donner une touche différente à ces terrasses en cours de mise en eau.
 
Fascinante beauté de ces paysages façonnés et travaillés grâce au dur labeur de ces femmes et ces hommes à la peine dans des conditions difficiles. 

p>En ce mardi 13 novembre 2007, début d'après-midi, il fait frais, presque froid, le ciel est chargé, très gris, un temps de saison comme on dit, il pleuviote même, et pourtant, elles sont là, s'exposant nues au pied de la Tour Eiffel, sans complexes et sans frilosité apparente, bref, elles semblent de marbre. 
La scène se passe près des quais, derrière le musée d'art moderne de la ville de Paris.









Et de l'autre côté de la Seine, juste en face du musée du Quai Branly, une autre exposition d'un autre genre, PhotoQuai, superbe, à voir ...

Il fait froid, le ciel est encore lourdement chargé, le parvis fort humide d'une pluie toute fraîche, le jour se dit qu'il ferait mieux d'aller se coucher, mais eux s'en fichent bien de tout ça, ils viennent de loin, d'un Pays froid de l'Est me semble-t'il, et pour le moment ils sont ici à Paris, au Trocadéro, devant la Tour Eiffel, et ils s'aiment.



Alors, dans leurs coeurs, c'est comme si ils étaient seuls au monde...