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Il faisait pourtant soleil
Ce matin là ici aux Tuileries
De vert vêtues toutes pareilles
Plongées dans une douce rêverie
Des chaises offertes en un curieux manège
Et libres et vacantes et pourquoi que sais-je ?
A quoi on sert ?
Murmure l'une d'elles
En prise de quête existencielle
Question répétée de suite et de concert
T'inquiète répond une consœur !
On a bien le temps d'ici ce soir
De se prendre à recevoir
Un gros postérieur !
"L'insoutenable légèreté de l'être"... pour une chaise vide !
Photo réalisée dans le jardin des Tuileries à paris le 24 juillet 2012
A ce même endroit il y a peu, il y avait toute autre animation :
Et il y a de ça trois ans exactement, un peu plus loin, encore une autre animation : Les Beaux Arts aux Tuileries hier après-midi
S'agissant d'un billet existenciel, la superbe chanson "Le Moi et le Je" de Gainsbourg interprétée par Jane Birkin trouve bien place ici, enfin Moi Je... trouve !
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Elle habite toute la rue Mazarine, Miss-Tic et ses pensées lapidaires marquées à l'encre rouge ou noire, forçant la réflexion tels des sujets de philo au baccalauréat...
Avançant dans cette rue du très huppé 6ème arrondissement de Paris, j'aurais pu commencer... à m'en douter,
à voir ce regard, ces regards interrogateurs; rue Mazarine, la fille de François Mitterrand, l'énigmatique, le mystique...
Miss-Tic devait s'y trouver, sans doute,
mais douter n'est-il pas renoncer,
renoncer à la vérité ?...
... et par les temps qui courent, si la vérité est un luxe hors de prix, elle reste néanmoins une denrée vitale !
"Commencer, comment c'est ?" ... c'est en effet une bonne question, mais je ne suis pas professeur et vous n'êtes pas élève en cours d'examen au bac, donc je laisse là Miss-Tic à ses pensées et je me contente d'apprécier toute la substantifique moelle de son dessein !
Plus loin, alors qu'un franc soleil froid éclabousse le mur d'un flash rectangulaire ciblé sur un profil à la "Gainsbourg", une autre pensée en dessin m'apparaît : "Plus fort que la passion, l'illusion"...
Décidément, ma ballade s'avère méditative...
Je continue, rêvant d'une mélodie (Nelson ) quand je tombe à nouveau sur autre pensée, légère, "La douce heure d'un cinq à sept"remarquant le paradoxe frisant l'oxymore car si mes calculs sont bons, comment remplir un cinq à sept qui compte deux heures par une seule heure, quand bien même fût elle pleine et douce ?...
Dailleurs, c'est-peut-être douze qu'il eût fallu mettre car un panneau adjacent mentionne de son côté "jour et nuit"...
Bref, c'est à s'y perdre, et ce n'est nullement mon objectif, car j'ai encore de la route à faire moi, Paris à pieds, j'aime...
Certes, je pourrais bien emprunter l'un de ces scooters colorés, mais plongé dans mes pensées, celles de "Miss-Tic"
et de ces collages mystérieux autant que promotionnels, mieux vaut pour moi la marche à pieds (24 km au compteur dans la journée ! )
Mais il se fait temps de clôre ces drôles de divagations sans prétentions, illustrées par des photos réalisées lundi dernier 1er avril 2013...non non, ça n'était pas une blague !
Miss-Tic m'a beaucoup honoré de sa présence dans les pages de ce blog; au fil de l'eau, entre Arles et Paris :
Prêt-à-porter masculin... vision Miss.Tic dans Arles l'Antique
Cherche beau gosse !.. Annonce Miss.Tic dans Arles l'Antique
Mythique Marilyn façon Miss-Tic
et puis
S'offrir quand tout se vend ... par Miss.Tic
Pour écouter "La ballade de Melody Nelson", se rendre sur mon blog principal
Images du Beau du Monde car sur ce blog, la musique se déclenche sur la page d'accueil et si celle-ci comporte plusieurs "mélodies", c'est la cacophonie et c'est inaudible...
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Il a presque habité un siècle et pourtant, et toujours, Marc Chagall est resté un grand enfant...
Allégories, rencontres d'apparence incongrue entre figures, animaux ou êtres hybrides, ses héros en tous genres sont empreints d'une joie exhubérante, d'un bonheur communicatif, ils ont définitivement vaincu les lois de la gravité, ils sont comme en apesanteur...
Très intéressante exposition en ce moment au Musée du Luxembourg.
Quelques extraits
Ci-contre en haut à droite "La danse"
"Autour d'elle"
et puis, lunaire, "Le paysage bleu"
"La maison rouge"
Tout bleu est son "Champ de mars"
et l'on finit par partir avec lui dans son "Songe d'une nuit d'été".
Pour cette belle exposition, c'est jusqu'au 21 juillet.
Photos réalisées ce jour au Musée du Luxembourg à Paris; beaucoup de monde en ce lundi de Pâques, une file assez importante, mais avec mon Sésame, accès quasiment direct, c'est bien pratique !
Marc Chagall est né en 1887 près de Vitebsk, en Biélo-Russie et il est mort en 1985 à Saint-Paul de Vence.
"Ça commence comme un rêve d'enfants"...
et l'on croit que c'est le printemps !
Pour écouter cette interprétation des Enfoirés, se rendre sur mon blog principal
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