• Le musée MAILLOL que j'évoquais hier, expose aussi de nombreuses pièces de la fondation Dina VIERNY dont de bien jolis dessins et oeuvres du célèbre peintre Henri MATISSE (1869-1954).

    Entre autres, d'élégants portraits stylés ou plus simplement, des visages aux formes épurées mais tellement expressives


    Il s'agit ici d'une peinture à l'huile sur plaque de céramique intitulée "Figure de femme", elle date de novembre 1952.

    Là, c'est une encre de Chine au pinceau "Visage" du 16 mai 1950.


    Visage nettement plus rond dans ce fusain au papier, plus ancien,  "Mickaëlla au fauteuil" de décembre 1942



    En remontant encore le temps, "Henriette" , fusain estampé date de 1922;  les poses sont ressemblantes (bras droit en support du visage) mais la plus ancienne paraît plus académique


    Enfin, pour finir cette série, ce fusain au papier intitulé "Etude pour la religieuse portugaise (Doucia)",  juin 1945.


    J'aurai à vous montrer d'autres portraits croqués par Henri Matisse dont quelques uns de ses auto-portraits.

    Photos réalisées au musée Maillol hier 26 février 2009, les premières ont été publiées ici dans 
                                          

             Aristide MAILLOL, sculpteur et peintre

    Dina VIERNY fut le modèle principal, grande inspiratrice d'Aristide MAILLOL depuis l'âge de ses 15 ans, elle servit aussi de modèle à MATISSEBONNARDDUFY.

    Elle est décédée très récemment, le 20 janvier dernier, elle avait 90 ans.

    Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Audace et franchise expliquent probablement pourquoi ce tableau exerce un tel pouvoir de fascination qui fasse que le regard qu'on porte sur lui n'en sorte jamais indemne.


    "Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder fixement" ...
    ... avait écrit François de La Rochefoucauld (1613-1680) dans ses Maximes.

    Sigmund Freud (1856-1939) avait renchéri beaucoup plus tard en écrivant "Le soleil, la mort et le sexe de la femme ne se peuvent jamais regarder en face."


    Gustave Courbet (1819-1877) a peint ce tableau, une huile sur toile de 46 cm sur 55 cm, en 1866.
    L'origine du monde par Gustave Courbet

    On suppose que le modèle est Joanna Hifferman, une jeune femme à la chevelure flamboyante dont il a fait le portrait dans "La belle Irlandaise", c'était en 1866 également.

    Le commanditaire de cette oeuvre fut un diplomate turc, et le dernier propriétaire de ce tableau fut Jacques LACAN.

    Avec MANET, Gustave COURBET révolutionne l'art de la représentation du nu en rejetant la peinture académique et en s'attaquant aussi à la bienséance hypocrite du Second Empire où l'érotisme, voire la pornographie, étaient tolérées lorsqu'il s'agissait de peinture mythologique ou onirique.
    Le réalisme de Courbet repousse loin les limites du présentable ...

    Bien que moralité et interdits aient beaucoup évolué depuis Courbet, notamment grâce à la photographie et au cinéma, ce tableau est resté provocateur...

    Maintenant que vous êtes bien avertis, vous pouvez, si vous le souhaitez, regarder ce tableau en grand format en cliquant sur l'image.

    Si vous voulez une analyse détaillée de cette oeuvre, le mieux est de consulter l'article qui lui est consacré par le musée lui-même,

                   voir  l'origine du monde au musée d'Orsay

    Les photos ont été réalisées le 8 janvier 2009 dans ce fabuleux musée, 

     

             le musée d'Orsay vu de l'intérieur 

     

    et   aperçu de l'extérieur

     

    Billet post (du 3 mars 2009)  : les recherches autour de cette oeuvre enblématique conduiraient à penser qu'il s'agirait d'un portrait d'Eve...

     

      L'origine du monde : un portrait d' Eve selon Gustave Courbet ?

     Reproduction de l'article paru sur mon blog principal le 18 janvier 2009

     

     

     

    Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique